La technique de tissage d’un tapis berbère ne date pas d’hier. Il exige beaucoup de temps et de soins mais aussi d’un grand talent. En somme, les barrières linguistiques inévitables, les contraintes géographiques, les aléas lors du processus de séchage et bien entendu, certains défauts de l’artisanat. Le tapis berbère est l’une des pièces maitresses de la décoration marocaine.
Apprenons alors ensemble cette histoire fascinante transmise de génération en génération.
A la matinée
Il est 5h du matin à Atlas et vous entendez déjà l’appel de la prière en provenance de la mosquée. Les oiseaux commencent également à chanter et les petites bougies s’allument. Les tapages de habitants qui se sont levés pour la prière et les femmes qui sont déjà en cuisine pour préparer le petit-déjeuner.
Après le lever du jour, de nombreux métiers se sont éparpillés dans la campagne. A ce lieu, il y avait aux alentours de neuf métiers à tisser avec deux ou trois femmes qui s’assoient devant chacun.
Le tissage avec des femmes
Le centre de tissage n’avait aucun bruit, sauf cependant les chuchotements des femmes souriantes et le battement d’un peigne en métal qui culbutait et sécurisait chaque rangée de nœuds lesquels sont attachés au métier. Un petit garçon intéressé et un bébé souriant étaient également sur place. Leurs mains travaillaient ainsi que leur voix également, elles chantaient des chants berbères avec leurs jolies voix de femmes.
Leur maitrise parfaite du début et de la fin des lignes et des formes vient de l’instinct, d’une connaissance qu’elles ont hérité de leurs mères et de leurs grands-mères berbères. Tous les fils sont colorés et filés à la main grâce à de la laine brute. Ils ont mesuré à quel point ils étaient bas sur certains tons et combien ils en avaient encore d’autres. Après avoir observé le fil, ils ont commencé à jauger les tapis à moitié étendus sur les métiers à tisser.
Après le tissage
Une fois arrivés dans la vallée de la rivière à Khenifra où ils font généralement la lessive et le séchage, le soleil s’apprêtait à se coucher. Les tapis finis étaient pendus comme des objets précieux mouillés, certains encore trempée et d’autres humides. Après le tissage, chaque tapis est conduit ici pour le lavage encore et encore avec de l’eau. Ils sont brossés avec des balais puis écoulé pour sécher au soleil. S’il pleut durant plusieurs jours comme les plus fréquemment à l’automne, le processus de séchage ralentit car les tapis doivent être lavés et séchés à l’extérieur. Une fois le temps de séchage terminé, vous pouvez alors admirer les tapis qui sont prêts à être commercialisé ou bien, identifier lesquels devront encore être séchés. En en les observant travailler, on pouvait entendre au loin l’appel pour la prière du soir
Nous souhaitions raconter l’histoire des tisserands et des laveurs, des locaux de ces villes isolées de l’Atlas et travailler péniblement à leur ancien métier. Ces tapis ont réellement de la valeur marchande, le rendu ainsi que le design qui en découlent parce qu’ils ont été réalisé soigneusement à la main.
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